La nuit tombe et la vie rampe comme rampe le jour.
La nuit si paisible, si claire, si belle annonce la fin,
la fin du silence, de l’innocence, de l’ignorance.
L’amour toujours absent dort au coin de ses lèvres.
Elle ressent encore le goût si pure et doux des siennes
et lentement coule cette eau sacrée, cette eau salée
doucement asséchée par un rayon de soleil éphémère.
Et la puissance tournait autour d’elle pour goûter au fruit de son corps
mais jamais la sensualité ne l’atteignait, restant loin de la passion.
Son corps refroidissait comme un frisson la parcourait,
son sang se glaçait, son cœur ralentissait.