Planer dans un pays où tout est beau, où les gens dansent parmi les esprits du bien, où tous les mots riment avec le cœur. Tomber de haut, redescendre sur terre où tout est noir, froid et fait de gens normaux. Se sentir seul au milieu d’hommes qui ne veulent pas vous comprendre ni même vous entendre. Préférer s’isoler, s’avouer vaincue plutôt que de résister, lutter sans obtenir grâce. Se laisser porter par la vie, le hasard, le mystère, vers les lieux les plus obscurs d’un univers sans pitié.
Vivre ou mourir, comment savoir quand la vie sombre dans le désespoir d’une nouvelle victoire vers un nouvel échec. Quand le calme est synonyme de larmes. Quand plus rien ne sait vous faire du bien. Quand ce qui fait le plus mal est répété inlassablement par tous ceux que l’on aime, sans aucune pitié, alors il ne reste plus qu’à se rendre à l’évidence et à réaliser que celui qui a tort ne peut être que vous.